8 septembre 2013

LEGENDES D’OLKHON…ET DU BAIKAL !

Nous voici tous les 5 sur Olkhon superbe île, à Kushir, village le plus important de cette île de 70 km de long, où il n’y a pas un cm de goudron. 7 jours à sillonner cette superbe île par des pistes vraiment sableuses à travers steppe et forêt et des vues imprenables sur le lac le plus profond de la planète (près de 1637 m de profondeur) – plus de 600 km de long et qui contient 1/5 d’eau douce du globe et réputé pour son eau d’une clarté et pureté exceptionnelle. Lorsque le soleil brille, il fait bien chaud, lorsque la pluie arrive, les pistes deviennent presque impraticables. La boue s’invite sous les garde-boues. Je pousse souvent, et sue ; Sara (et les autres) avec son vélo en bambou tout cliquetant (plein de petites sonnettes le décorent) arrive à fond et passe partout !!!! 7 jours à camper sur des plages de rêves, à raconter nos aventures cyclopédiques mutuelles et de bonnes soirées rigolades autour d’un feu de camp enveloppés dans nos vestes et bonnets pour éviter les piqures de moucherons, 7 jours à braver l’eau glaciale (bien plus froide que sur la côte est) pour faire un brin de toilette lorsque l’odeur devient trop tenace…Rencontre avec Boris et campement à ses côtés pendant 2 nuits qui nous explique les richesses du sous-sol sibérien mais dont les revenus ne bénéficient pas à la population. Ce fut une de ses rencontres où en peu de temps, un « je ne sais quoi de particulier » nous lie immédiatement. Seulement deux jours passés ensemble, peu de paroles pourtant, mais nous devons nous séparer avec un pincement au cœur ;  il nous suivra jusqu’à notre prochaine étape.  Observation des phoques nerpa (phoques d’eau douce) en pleine pêche. Et sommes ressourcés au buffet à la guesthouse « chez Nikita ».
Olkhon, c’est aussi le centre d’énergie du Baikal pour les bouriates et nombreux chamanes s’y retrouvent pour des « full moon party » spirituelles (dixit Sara). On nous parle d’une civilisation d’avant les bouriates, disparue, de gens très grands et qui n’ont pas les yeux bridés. Il existerait même des gens mi-phoques, mi-hommes….la légende de la petite sirène est née sur Olkhon…. Les habitants voient régulièrement des extra-terrestres et certains ont même envoyé une lettre à Putin, en bonne et due forme, pour demander la construction d’une piste d’atterissage pour ovni sur l’île… On se demande ce qui est bien mélangé à l’eau du Baikal, que boivent les locaux… et nous aussi…
Nicolas, photographe alsacien installé sur l’île nous fait rêver devant les photos du lac gelé. En janvier, 1 mètre de glace permet d’y circuler en voiture mais cache aussi des pièges (plaques qui bougent et forment des failles dans la glace) qu’il faut éviter. La clarté de l’eau donne le vertige. Par moins 20°, il fait bon, il commence à faire froid par -30 /-40° voire -50°. Le grand danger, sur le Maloe More (la petite mer) de Olkhon, pour pêcheurs et bâteaux, c’est un vent brutal et violent qui fait couler bateaux et emmène tout sur son passage.
.
les plages du débarquement.... sur Olkhon !
vélos sacoches jetés en vrac sur la plage

et c'est à nouveau le départ

arrivée à Kushir, village le plus important d'Olkhon



Kushir
fourgon Huaz, utilisés presque exclusivement pour
circuler sur l'île

départ pour la traversée de l'île sous la pluie,
dernières courses avec Anne Julien Sara....

avant de se faire inviter à déjeuner, en attendant que la
pluie cesse, par une garde du parc national....sous la yourte
enfin le départ pour traverser l'île... au programme, boue, trous et tôle ondulée
pas un brin d'asphalte sur l'île

Anne, Sara, Julien et Dominique...

Baikal en vue


droite ou gauche ?

après la boue, c'est le sable.... et il faut pousser !

toujours Baikal

descente raide et montée en face

arrivée au bout de l'île

au bout de l'île


après avoir observé les phoques du Baikal, retour au campement,
avec du bois pour le feu de camp

superbe descente pour arriver dans cette crique....

...mais le lendemain il faut remonter... et il faut pousser chaque vélo

on a campé tout là en bas, dans le creux...

et Sara nous accompagne pour le retour 



repos 2 nuits avec Boris, qui nous a gâté...

vache à la plage

pas d'arbre pour accrocher le fil à linge

campement de Boris avec tente/WC - tente/cuisine - tente/chambre à coucher...


s
sable ou pas sable dans le creux ? Sara l'intrépide passe devant...

oui ... sable !!!

vélo en bambou tient le coup

traversée en ferry au départ de l'île, on se croirait en vaca nces

 Dominique est bloqué par la boue


rocher du Chaman à Kushir

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire