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16 avril 2012

Croatie, suite et fin


Dubrovnik marquera presque la fin de notre étape croate. Quelques 50 km plus loin, nous changerons de pays.

Nous avons quitté la croatie le 12 avril sous un soleil généreux sur une route qui nous ménage de superbes vues sur la côte, magnifique.

Mais cette journée sera placée sous le signe des rencontres ; nous ne ferons que 10 km en deux heures. Karl Heinz et Inge en combi de retour de la Grèce via l’Albanie, un cyclotouriste aux cheveux grisonnant, suisse, sur le chemin du retour après 3000 km via l’Italie, la Grèce, l’Albanie et maintenant la croatie, et surtout Antonin et Gabrielle (Antonin qui se rend à vélo, depuis Genève, au Zanskar en Inde et qui roule pour une association zanskari (voir son site internet dans « liens ») – une très belle rencontre, d’autant plus que nous suivrons à peu près le même tracé – nous nous sommes donnés rendez-vous à Istanbul).

La croatie, au passé récent mouvementé, mais résolument tourné vers le tourisme, nous aura marqué par sa côte somptueuse, sa mer particulièrement limpide à laquelle nous n’avons pas pu goûter pour cause de mauvais temps, ses montagnes aux possibilités de randonnées multiples, ses vieilles villes. Nous retenons aussi sa route de bord de côte en montagne russe, avec souvent le vent de face, sa route côtière surtout au nord, avec un trafic intense et des conducteurs (surtout de camions) qui ne veulent pas perdre une minute et forcent le passage sans trop tenir compte des cyclistes. Vu le relief, peu de routes alternatives. Les îles sont une option intéressante.

Les croates, contrairement aux italiens, sont plus réservés. Comme en Italie, dans les zones touristiques, les rencontres spontanées et simples sont plus rares, plus difficiles.

Dès qu’on change de pays, il faut de nouveau intégrer les nouvelles habitudes,  quelques mots pour le quotidien, repérer les boulangeries (pour Dominique), etc… 
Lorsque nous sommes arrivés en Croatie, avons eu du mal à remplacer les buon giorno et grazie, etc… par les dobar dan (bonjour) et hvala (merci) etc…
 Mais pour l'instant, nous sommes encore en Europe et tout est relativement facile.

les ruelles de Dubrovnik

Dubrovnik à nouveau sous le soleil

on profite du soleil, mais plus pour très longtemps !


BILAN CROATIE :
355 km à vélo et 350 km en bus – 14 km/h de moyenne - 25 h de vélo - 3844 mètres de dénivelé total
9 jours dont 2 jours pour repos et visites.
















12 avril 2012

Dubrovnik !

Dubrovnik, que nous avons rejoint après un grand bond en avant.... en 7h de bus de nuit.

A défaut de ferry que nous avions prévu initialement, nous nous sommes finalement décidé, à contrecoeur mais timing oblige, à prendre un bus pour Dubrovnik.
Mais prendre des bus avec des vélos chargés, peut relever parfois du parcours du combattant. Un premier essai, un peu après Rijeka, s'était soldé par un refus catégorique.
Nous récidivons. Au guichet, toujours la même réponse concernant l'acceptation des vélos "you must see with the driver - il faut voir avec le chauffeur...". Nous prenons le risque de prendre les billets pour  le départ à 23h, et pour augmenter nos chances, on décharge les sacoches que nous mettons de côté. Si on ne nous accepte pas sur le bus, il ne nous restera plus qu'à dormir au terminal de bus.... et à attendre le prochain.
La première réaction du conducteur fut.... négative à 100 %. Dominique insiste en demandant le prix de transport de la bicyclette. Et, ça marche. Après discussion du prix, il nous charge les deux vélos. Mais quel regard il me lança, lorsqu'il vit toutes les sacoches (8 et deux sacs à dos) qu'il fallut aussi encore charger. Il me demande de payer encore 7 kuna par bagage que finalement il ne m'a plus réclamé !
Et nous arriverons à 6h du matin sous un ciel couvert à Dubrovnik, que nous ne pouvons pas quitter sans la découvrir.

Nous déambulons dans la vieille ville, entourée de ses remparts du 14e s, à la découverte de ses monuments anciens, de ses églises et cathédrales,  au hasard de ses ruelles.
Drubrovnik a retrouvé son charme d'antan après une restauration minitieuse  (choix de la couleur des tuiles et des pierres) après les dégâts très importants  causés par les tirs d'obus de l'armée yougoslave lors du siège de la ville entre 1991 et 1992. Mais par ci, par là, quelques murs attestent encore de la violence des combats en arborant des traces des tirs.

Mais la pluie nous surprendra et nous finirons complètement trempés.

drapeau croate

remparts de Dubrovnik

beaucoup de marches à monter pour arriver en haut de la ruelle









il a neigé !

La tempête de Pâques a saupoudré de blanc les sommets de la côte croate. Nous nous réhabituons au froid après les premières esquisses de printemps du mois de mars. La ville de Pag ainsi que toute l'île, et ses paysages rudes, son fromage de brebis au goût particulier, nous ont vraiment charmé.

Un autre coup de coeur, le petit village de de bord de mer de Razanac, où nous arrivons le soir, à la recherche d'un bivouac, dégage un grand calme (l'ambiance ne doit pas être la même en été). On nous accepte dans une ferme (camping à la ferme) pour le campement, gratuit, car nous sommes les premiers touristes de la saison. On nous met douche, table et chaise à disposition. Encore une bonne surprise.

Petite étape entre Razanac et Zadar, où nous nous promenons au hasard des ruelles à la découverte des traces de l'histoire, de l'époque romaine au moyen âge.



il a bien neigé à Pâques

les ruelles de Pag

 nuit à Razanac

église de St Donat à Zadar



8 avril 2012

PAG à Pâques

Joyeuses Pâques à tous en direct de l'île de Pag.... le long de la côte croate, et 2088 km au compteur au total.
La pluie et le vent, plutôt impressionnant, nous ont bloqués aujourd'hui et en avons donc d'une journée de repos bien méritée après la route cotière croate en montagnes russes.
Nous arrivons donc le 4/4 en Croatie après une traversée de frontière avec vérification de passeports par la police et la douane, et pour la première fois un changement de monnaie. Ici plus d'euros, nous devons nous habituer à payer pendant quelques temps en kunas (environ 1€ = 7,41 kuna).
Nous décidons de rejoindre Rijeka par une petite route de montagne tranquille, et le bord de côte pour tenter de prendre un bateau pour l'île de PAG.
La longue descente sur Rijeka se fera sous la pluie et nous y retrouvons la circulation.
Mais décidément, il faudra qu'on pédale le long de la côte croate, (ce ne sont que des catamarans qui ne prennent pas les vélos) ce qui n'est pas vraiment pour nous déplaire mais nous avons malgré tout un timing à respecter...
Nous nous retrouverons encore dans une situation similaire à celle de Trieste avec une circulation intense et la nuit qui va tomber sans endroit pour nous poser. Impossible de sortir de l'agglomération avant la nuit, et cette fois, nous ne camperons pas mais trouverons un petit motel pas cher.
Depuis Montfalcone en Italie, nous sommes passés par des zones urbanisées, assez difficiles à supporter, surtout lorsque rien n'est prévu pour les cyclistes,  et nous aspirons à nouveau à trouver des routes tranquilles.
La route cotière jusqu'à Senj sera tellement difficile à supporter au niveau circulation que nous dévions sur une trentaine de km par une petite route de montagnes parallèle et y découvrons des petits villages nichés à flanc de montagne d'où il est possible de pratiquer la randonnée et l'escalade le long des falaises de calcaire.
Nous retrouvons cette route à partir de Novi et le trafic sera correct après Senj.
La route cotière suit parfois au plus près la mer et parfois monte à flanc des montagnes qui se jettent directement dans l'Adriatique que nous surplombons de plusieurs centaines de mètres. Chaque virage nous octroye de très belles vues sur les îles cotières. Au détour d'un virage, nous v oyons arriver Chris et Nick, deux anglais, à pied et à sac à dos, pour un défi de 6000 miles de routes cotières à pied, pendant un an, avec une seule paire de chaussures... (leur site en anglais : www.maytheroadrise.co.uk). 
Un ferry (enfin) nous amènera en 10 mn sur l'île de PAG. Changement d'ambiance, nous apprécions tout de suite la beauté austère de cette île de 60 km de long. Partout de la roche, des cailloux, des parcs entourés de murets où paissent les moutons. Peu d'arbres.
Après deux nuits en camping sauvage le long de la côte croate, nous profitons pendant deux nuits du confort d'un immense camping, presque vide, à Novalja et où le repas était offert à midi à l'occasion de Pâques.
et le vent souffle toujours...

3ème pays


la côte croate
arrivée sur l'île de PAG