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8 janvier 2013

Kathmandou


Retour sur Kathmandou et son joyeux désordre, son animation incessante, sa pollution aussi et poussière constante.

Nous retrouvons notre guesthouse, dans un quartier calme avec un jardin, où nous attendent sagement nos vélos et nos bagages.
Du toit nous bénéficions d'une vue sur la ville et sur les montagnes qui entourent la vallée. On profite pour y prendre le soleil la journée, les nuits étant plutôt froides et aucune maison n'ayant de chauffage.

Premiers jours consacrés pour récupérer passeports, changement de visa, et demande de visa pour la Chine (obtenu pour 45 jours, ENFIN!).
Exped a répondu à notre appel, vu que la fermeture de notre tente était cassée, en nous remplaçant cette dernière par une neuve via leur distributeur au Népal.

Ensuite, ce sera repos forcé et visites d'ostéopathe bénéfiques pour mes douleurs intenses de jambe et de dos persistantes. En fait je ne pouvais plus marcher (nerf sciatique coincé !).

Ville fascinante lorsque l'on déambule dans les ruelles complètement encombrées parfois par rickshaw, scooter, petites voitures à tel point que plus personne ne peut avancer ni reculer, avec ses magasins à même le trottoir et les vendeurs ambulants présents partout.
Tous les sens sont constamment en éveil...
Chaque rue, chaque mini-placette a son temple ou autel dédiés à différents dieux.
Une visite dans la vieille ville et son Durbar Square est une plongée dans le Kathmandou authentique.

Swayambunath, où se mêle hindouistes et bouddhistes, témoigne de la ferveur de ses habitants. L'ambiance y est prenante. De l'énorme stupa au sommet d'une colline, on bénéficie d'une vue circulaire sur la ville et les nombreux singes y ont la vie belle.

Pour le réveillon de Noël, nous privilégions un repas dans un petit resto traditionnel népalais, malgré les offres de quelques restaurants touristiques pour un dîner de réveillon un peu plus conséquent. Quelques rares sapins de Noël et guirlandes sont disséminés dans le quartier touristique.

Les frontières terrestres de la Birmanie n'étant toujours pas ouvertes et une mise au point itinéraire/mois restants, nous décide de rejoindre Bangkok, le 28/12, par un vol de 2h45 au départ de Kathmandou. Pour le transport des vélos, nous bénéficions de 40 kgs de bagages chacun, en classe affaires et l'employé en charge de la pesée des bagages nous fera un clin d'oeil complice pour le dépassement de quelques kgs ... Bref, tout se passe bien et on le remerciera avec une poignée de main.....

en plein boulot !

...et c'est mieux dans le jardin ! 

vue sur Kathmandou du toit de la guesthouse


plus de motos que de vélos à Kathmandou !

modernité !

et on croyait que nos vélos étaient chargés !

vendeurs ambulants devant un petit temple au coin d'une rue

manifestation

ça bloque et plus personne ne bouge au carrefour !


Swayambunath

moulins à prière autour de Swayambunath

temple perdu au milieu des grands immeubles


vue de notre guesthouse (sommet himalayen dans le fond)

on se réchauffe comme on peut


même pas peur  ! 

Durbar Square et temple
vélos emballés, départ de Kathmandou

l'Himalaya, vu du ciel 

7 janvier 2013

Un peu plus près des étoiles.... 2ème partie

Après Lukla à 2800 m, fini les collines, nous nous dirigeons vers les hautes vallées et prendrons progressivement de l'altitude.
Nous faisons d'abord des petites étapes en privilégiant une montée de col dans la journée et en dormant légèrement plus bas la nuit, pour voir comment réagit notre corps à l'altitude. Aucun malaise ni mal de tête et nous montons à 5500 sans problème.
Namche Bazar, petite ville coincée à 3400 m au fond d'un cirque, était à l'origine un lieu de commerce entre le Népal et le Tibet (les tibétains y venaient vendre leurs marchandises moins chères, avant que la frontière ne soit fermée). Il y a maintenant des lodges en pagaille pour y accueillir un maximum de touristes, qui sont très nombreux surtout en octobre, pendant la saison.
Namche Bazar
Afin d'éviter de suivre sur le chemin des groupes de touristes accompagnés souvent de guide et de porteurs, nous nous dirigeons d'abord vers Kumjung à 3700 m puis vers la vallée de Gokyo pour y découvrir des lacs de toute beauté au pied du massif du CHO OYU, un des 8000. Du Gokyo Ri, à 5300m, l'Everest se découvre ainsi que le Manaslu, l'Ama Dablan, le Lotse, etc... le top 5 des 8000.
Pour rejoindre la vallée principale qui mène au camp de base de l'Everest, nous traversons l'énorme glacier qui descend sur 20 km du Cho Oyu avant de grimper à nouveau à 5300 m au col du Cho La, réputé difficile.
La descente sera plus cahotique sur un glacier, sans crampons, avec une zone de glace vive à traverser. La chute (pour moi) est inévitable. La seule solution a été de m'asseoir parterre et de me laisser glisser vers le bord du glacier, Dominique s'étant placé de façon à me rattraper.
Nous dormirons à Gorak Shep à 5140 m, dernier lieu où sont implantés des lodges, avant de grimper au Kala Pattar à 5500 d'où la vue sur le massif de l'Everest est encore plus près et exceptionnelle. Grandiose.
D'ic, le camp de base n'est qu'à environ 3 h de marche sur des moraines de glacier.
Une nouvelle traversée de glacier, le Khumbu glacier, et un nouveau col, encore à 5500, nous fera atteindre la vallée de Chumkung à 4730 m. La vue du Chumkung Ri, de nouveau à 5500 m, juste au pied du Lotse et du Nupse, est époustouflante. Immense.
Monastère de Kumjung

Lodge de Kumjung très sympathique

corvée d'eau du matin à Kumjung

sentier à flanc


Chorten et mur à prières au Col de Monge

Vue du col de Monge

Vue sur le village de Phortse où nous avons passé
une nuit

yaks bien chargés et peu de place sur le chemin

départ du lodge de Phortse, il fait bien froid
à 3800m

Montée dans la vallée de Gokyo

toujours vers Gokyo

 



































un des lacs de la vallée de Gokyo
avec le Cho Oyu dans le fond, encore
un 8000


arrivée à Gokyo, massif du Cho Oyu dans le fond








Vue du sommet du Gokyo Ri,

Vue du Gokyo Ri sur le glacier et lacs

L'Everest, c'est par là !

Sur le glacier vers le col de Cho La














C'est trop beau, encore une autre vue
du Gokyo Ri, sur Cho Oyu










fontaine glacée

montée vers Cho La

Col du Cho La

là c'est encore facile, un peu plus loin en descente,
c'est la chute
 















vue du Cho La

Vers Lobuche


montée vers Gorak Shep

au pied de l'Everest

glacier Khumbu, immense

montée vers col Kongma La


au col en compagnie de Christine, et deux
canadiennes

vue du col

dans la descente

Chumkung














Au dessus de 4000, les yaks font leur apparition, parfois utilisés comme bêtes pour le transport des marchandises (plus bas, il y a beaucoup de convois de mules qui soulèvent des nuages de poussière sur le chemin), parfois élevés pour la viande, le lait, la laine.
sur le sentier, on se pousse, de préférentce côté montagne, pour laisser passer les yaks lourdement chargés

A cette altitude,les lodges sont implantés parfois dans des villages qui ne sont à l'origine que des lieux de pâtures d'été des sherpas.
L'afflux de touristes accélère la déforestation sur les massifs et certains lodges se mettent à l'énergie solaire pour chauffer l'eau.
Le froid devient glacial lorsque le soleil se cache et dès 19 h-20h nous sommes dans nos duvets.
(-15 jusqu'à - 20° à 5000 m) que nous n'avons vraiment pas envie de quitter le matin.
Un petit feu dans le poele central est allumé vers 18h pendant environ 1 à 2h maximum, en utilisant les bouses de yaks et on s'installe autour pour bénéficier du rayonnement de la chaleur.
utilisation de l'énergie solaire
on file la laine de yak au coin du feu

Pas d'eau courante et l'eau en réserve dans les seaux est bien gelée le matin ; la toilette sera souvent très sommaire...

La descente jusqu'à Namche et Lukla est très rapide avant de repartir pour 6 jours de montées et descentes bien raides jusqu'à JIRI, où démarre la route goudronnée.

et c'est la descente, vue sur l'Ama Dablan


visite d'une école en cours de chemin

grande soeur qui s'occupe de sa petite soeur

et on retrouve la forêt,


mon gateau d'anniv à Pakhepani sur le chemin retour et un bout de bois, à défaut de bougie, qu'il faut que je me dépêche de souffler !

Après 8 heures de bus, assis à l'arrière, où nous ferons parfois des sacrés bonds et secoués comme des pruniers, nous arrivons à Kathmandou, un peu groggy.
Je descend du bus et, le comble, après 26 jours de marche, je n'arrive plus à marcher correctement et ait des douleurs aigues au niveau du dos et qui me tirent dans la jambe droite. ça promet ! A suivre !

Petit récap en chiffres :
26 jours de marche
2 cols à 5300 et 5500 m
3 sommets dont un à 5300 et 2 à 5500m
beaucoup de porteurs lourdement chargés croisés
des convois de mules interminables
des jeunes courant sur les pierres des chemins, portable collé à l'oreille !!!