12 avril 2013

PU'ER et son thé

En continuant vers le nord, nous quittons la forêt tropicale qui est bientôt remplacée par des cultures de thé le long des pentes. Le thé de Pu'er est très renommé et la consommation de thé est répandue partout ; on nous en offre dans les restaurants, parfois dans les magasins...

En tant qu'amatrice de thé, je ne pouvais pas faire autrement que de voir de plus près ces immenses plantations, entre 1500 et 2000 m d'altitude, qui poussent à flanc de collines.
Ce ne sont qu'une succession de haies basses, vu que les théiers sont taillés régulièrement. Ce sont les jeunes feuilles qui sont récoltées et séchées pour le thé.





il y en a partout !
Le thé sauvage, non taillé, peut donner des arbres immenses dont certains atteignent des âges mémorables.
Dans les villages, toute l'activité est tournée vers la production de thé avec les feuilles qui sèche le long des routes ou qui sont triées dans des grandes barquettes plates en osier. Il doit parfois aussi être séché dans des séchoirs, que nous avons vu dans les villages.
travail de fourmi!

cueillette

séchage
















préparation du thé dans les coupes en
porcelaine
A Pu'er (anciennement Simao), grande ville sur notre route, nous goûtons différents thé chez un revendeur.
dégustation
Toute une cérémonie autour de la préparation de ce breuvage, qui est servi dans des toutes petites tasses bouillies dans un appareil spécial. Ensuite de l'eau bouillante est versée sur les feuilles de thé dans une théière.en porcelaine. Le premier thé est versé et jeté. Ensuite vient la deuxième infusion pour laquelle il met un couvercle sur la théière en porcelaine pour éviter que les feuilles ne tombent dans les mini théières transparentes qu'on nous présente enfin. Nous goûterons le thé à différents degrés de macération.
différentes présentations, en briques
en rond, en nids, etc...
Dans les magasins, on trouve le thé sous différentes présentations suivant le degré de fermentation ; soit il est laissé en feuilles, c'est le thé vert plus léger, parfois avec un goût un peu amer, soit il est compacté sous différentes formes.


compacté 


Et pour finir, nous planterons la tente à côté d'un champ de thé, avec belle vue sur la vallée.
planqué par les bosquets de thé
Notre route croisera à diverses reprises la "tea horse road", chemin en montagne qu'empruntaient les producteurs avec le thé chargé sur le dos des chevaux pour l'acheminer à Kunming.
Avec le thé acheté, et celui qu'on nous a offert en cours de route, nous
sommes parés pour les mois à venir !!



resto ou pas resto ?
Le long de notre route, il est midi, on a faim et dans un petit village, il nous semble bien qu'il y a un tout petit restaurant. On s'arrête et en demandant si on peut manger, on nous remet un bol et on nous envoie à l'arrière dans la maison, où un monsieur est en train de manger et qui nous indique plusieurs plats de légumes et de riz où l'on peut se servir. on se régale mais au moment de demander le prix, il nous fait comprendre que.... cela ne coûte rien...???? On réalise par la suite qu'en fait on avait demandé à manger chez des particuliers.... souvent ils cuisinent et lavent la vaisselle à l'extérieur de la maison, et mangent parfois au bord de la route, comme les restaurants, ce qui peut porter à confusion. Finalement, ce fut l'occasion d'une belle rencontre.


avenue de Simao
A Pu'er (Simao), nous débarquons dans une grande ville quadrillée par d'immenses avenues, dont les côtés, séparés par un terre plein de fleurs, est réservé pour les mob et les vélos. Mais où est le centre ville ? Difficile de communiquer car notre prononciation, qui nous semble correcte, est incompréhensible pour les locaux. On avance au hasard et à force on trouve une rue où il y a des hôtels dont le premier nous refuse (pas le droit de recevoir les étrangers).
formidable équipe du magasin
de vélo de Simao, thé offert et service
impeccable
Le lendemain, c'est le même cirque pour ressortir de la ville car aucune indication n'est évidente. On essaye au feeling et à la boussole, mais rien d'évident et c'est là que nous nous sommes décidés à acheter une carte avec tous les noms de villes et villages en chinois.
C'est là que s'arrête notre sauveur, un expatrié américain, qui nous indique la route à suivre (en plus il y a des travaux) et nous laisse sa carte, pour trouver notre route.



juste retour des choses, c'est elles qui
voulaient me prendre en photo !!!
Comme souvent, soit on nous regarde comme des extraterrestres, soit on nous fait grands sourires, soit on veut nous prendre en photo. Parfois on nous écrit l'information en caractères chinois.... comment ça, vous ne savez pas lire ???


Ensuite, nous passons à l'ancienne ville de Pu'er, rebaptisée Ninger (un changement de noms qui peut porter à confusion), où nous retrouvons une petite ville plus sympa, plus vivante, avec des petites rues à la place des grandes avenues et un marché très vivant d'où nous avons du mal à repartir.

du tofu à profusion !

il ne faut pas avoir le vertige pour la cueillette du thé


1 commentaire:

  1. Salut Bisome !
    Alors comme ça on s'invite à manger chez des gens ! Vous êtes prêts pour Pékin express :-)
    Votre blog est super, bravo de trouver le courage de le faire après tant de bornes à vélo.
    On vous envoie des bises de Thaïlande.
    Les Pfulgriesheimois, Florence et Yannick

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