27 mai 2012

Sur les routes de Turquie

du 16 au 22 mai 2012

6 jours et près de 600 km de montées et descentes depuis Istanbul pour rejoindre Amasra sur la côte de la mer noire par des petites routes très vallonnées à travers de petits villages agricoles. La culture maraîchère sous serres prédomine d’abord avant de laisser la place plus loin à des champs de noisetiers.  C’est l’époque des fraises et des cerises et beaucoup d’habitants vendent leur récolte sur le bord de la route.  Et on se régale.
Partout des potagers …

La route s’enfonce souvent dans les montagnes pour revenir frôler le bord de mer, avant de repartir vers les hauteurs. 
Rien n’est plat en turquie et nos jambes s’en ressentent.

Les petites routes turques sont parfois éprouvantes pour nos vélos  avec nids de poule et bosses. Certaines routes sont en travaux et beaucoup sont en cours d’agrandissement pour en faire des 4 voies. D'ailleurs les ingénieurs des ponts et chaussées ont encore beaucoup de travail devant eux. Beaucoup de chantiers en cours. D’ailleurs on sent une frénésie de construction (immeubles ou routes). 

Peu de circulation sur l'ensemble de ce trajet mais l’approche de la zone urbaine d’Erigli et Zonguldak sera difficile ; des montées courtes mais raides sur des petites routes étroites et très abîmées et une circulation assez importante seront source de stress.  

Nous faisons l’expérience de la réputation d’hospitalité des turcs . Un soir, l’orage menace et nous cherchons un coin d’herbe pour la tente. On nous propose le terrain devant la mosquée qui nous convenait bien (eau à disposition et toilettes) mais Mustafa et Aysen et ses enfants nous invitent à boire le çay, invitation qui se terminera par un dîner et une invitation à dormir sur le canapé dans leur maison. On démontera la tente juste avant l’orage.

Un autre soir, c’est la salle communale d’un petit village qui nous est ouverte et Sahar, jeune garçon de 12 ans se met en quatre pour nous permettre d’y passer une bonne nuit (repas du soir, couvertures et oreillers).

Et ce n’est pas fini, nous plantons d’abord la tente dans le jardin de Dursun avant de finir de dormir dans une pièce sur un vieux canapé (la pluie était annoncée et sa belle-fille ne voulait absolument pas qu’on reste dans la tente), et nous aurons droit à un copieux petit déjeuner le lendemain matin.

Et même la police routière s'y met : outre de grands saluts à chaque fois que nous en croisons, ils nous ont apporté un plateau repas un midi alors que nous souhaitions juste utiliser une table sur une aire de pique nique pour y prendre un casse-croute (apparemment c’était juste à côté de leur PC) !

entretemps, nous trouvons de jolis coins de bivouac en bord de mer...

La suite, c’est la route cotière spectaculaire d’Amasra à Sinop, dont nous vous donnerons des nouvelles bientôt.

un petit çay (thé) offert le long de la route avant une nouvelle montée

un des nombreux villages

mer noire

notre bivouac dans la salle communale

Sahar

village d'Ishakar (village de Sahar)

leçon d'anglais pour Dominique à la sortie des classes !!!!

toute la famille d'Aysen

bateau de pêche sur une rivière qui se jette dans la mer noire

les drapeaux turcs, offerts par Muhammed, ont remplacé les drapeaux alsaciens qui n'ont pas résisté au vent et à la pluie !

nos hôtes d'un soir

le cuistot à l'oeuvre lors d'un bivouac en bord de mer



le 19 mai, c'est la fête de la jeunesse et des sports en l'honneur d'Atatürk et de la jeunesse de la République et nous avons pu assister à un feu d'artifice à Akçacoça. Partout les drapeaux étaient de sortie ainsi que des effigies de ce personnage, surnommé le père de la Nation. En 1922, la République Turque fut créée grâce à lui, et il est vénéré par toute la population. Sa statue se trouve dans chaque petite ville.


2 commentaires:

  1. O nvous suis régulierement merci pour les détails
    qui sont très interressants LES PARENTS SONT VERS NOUS BISOUS Chantal

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  2. ça y est, nous avons décidé de partir aussi : pour 15 jours en Bretagne et en bagnole... certes !
    Nous allons nous retrouver dans un éco-gîte, avec les trois enfants, leurs compagnes et compagnon, et nos deux petits-fils, car Ernesto est venu tenir compagnie à Till et à ses parents, le 22 mai.
    Quelle joie de pouvoir vous suivre à la trace, de partager vos rencontres et vos découvertes (sans chaînes...) et aussi quelle admiration (oui, oui, vous pouvez rosir) devant vos exploits quotidiens sur vos pédaliers !
    Gros bisous à vous deux, et ... bonne route (ou pistes) !
    Yolande et Paul

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