1 juin 2012

Yoyo, çay et Hochgeldiniz !

partout des fontaines, l'eau n'est pas un problème !

et on plonge vers la mer

la mer noire
Amasra
du 23 au 30 mai 2012

D’Amasra à Sinop soit un peu plus de 300 km, la route cotière le long de la mer noire, bénéficiant d’un climat assez humide, nous offre des échappées spectaculaires  mais à vélo, ces points de vue se méritent et il faut garder le moral. Pendant ces 300 km nous ne faisons que du yoyo. Les montagnes recouvertes d’une végétation luxuriante (fougères, hêtres, chênes) se jettent directement dans la mer et la route suit tous les contours, et grimpe à l’assaut des sommets avant de plonger de l’autre côté vers la mer ou vers un petit village.  A peine en bas, très souvent, nous avons tout juste le temps de changer les vitesses et c’est reparti en montée. Et ici ils ne connaissent pas les lacets, les routes sont souvent tracées au plus direct, on peut imaginer les pourcentages…

On y a vraiment souffert, et moi (Martine) j’ai parfois dû monter à pied en poussant le vélo !!

D’une vallée à l’autre, d’un village à l’autre, les merhaba (bonjour), hochgeldiniz (bienvenue) et invitations à boire le çay nous accompagnent. Partout un accueil sympathique. Parfois deux terrasses de café se font face dans les tout petits villages et sont vraiment un lieu de vie, essentiellement pour la gente masculine qui sirote tranquillement un çay.

Amasra, qui bénéficie d’un site superbe, offre aussi au visiteur les restes de remparts datant de l’époque byzantine et a vu passer aussi bien les génois que les ottomans.  Avant Amasra, nous aurons la chance d’apercevoir des dauphins s’ébattre autour des barques de pêcheurs.

D’autres cités bien sympathiques et vivantes ponctuent le parcours et partout un accueil des plus sympathiques. 

L’appel à la prière rythme nos journées et souvent nous réveille à 4-5 h du matin lorsque nous campons près d’un village.

sans paroles !

Tout le monde connaît le penchant de Dominique pour le pain…. Eh bien ici il se régale , il est délicieux, et il repère systématiquement les « ekmegi » dans les localités. (il fait des progrès en langue turque) !






Nos bivouacs en bord de mer nous offrent parfois de superbes couchers du soleil.










Cemal et sa maman
Mais un matin nous nous réveillons sous le mauvais temps. Nous sommes en train de plier la tente lorsque Cemal nous invite à boire un çay chez lui. Mais nous partirons pour 4 km dans la montagne et nous retrouvons dans un village bien tranquille, loin de la route principale. Il nous offre de quoi nous reposer, prendre une douche, un petit déjeuner copieux et voudrait bien que nous restions plus longtemps. Mais la route nous appelle. Il nous fait promettre de revenir un jour, après notre grand périple, ce que nous ferons avec plaisir.
Son frère, Directeur d’une compagnie maritime, nous laisse son numéro de téléphone et nous confirme que nous pouvons le contacter 24/24h en cas de problème.

Partout le çay nous est offert.

curieuses et tellement sympathiques, elles ont cherché un dico
anglais pour nous poser plein de questions
Chez ISMET, à GIDEROS, on peut camper à côté de sa petite terrasse où il fait griller des poissons en saison et nous serons « goûteurs de çay » chez lui !

Les jeunes comme les lycéens, à la sortie de l’école, sont heureux de tester leurs connaissances en anglais. Les hello fusent. Ces derniers seront en vacances d’ici une dizaine de jours et bénéficient de presque 3 mois de congés d’été. La saison touristique commencera seulement à ce moment là le long de la mer noire.

On sait maintenant où sont passées nos Renault 9 et 12....

Amasra


Amasra

remparts d'Amasra

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