4 août 2012

Des cyclos, à nouveau cyclo !


Du 9 juillet au 18 juillet 2012

Une fois toute les formalités « visas » terminées à Téhéran, il ne nous restera plus assez de temps pour parcourir les 900 km jusqu’à Maschad en vélo et nous nous résoudrons donc à nous rendre à Neishavour (à une centaine de km de Maschad) en bus de nuit, encore.

A Neishavour, ancienne capitale à l’époque Seljoukide en 1037,  nous serons merveilleusement reçus par la famille de Mahtab qui nous emmènera visiter les sites de leur ville (ancien caravanserail de la route de la soie, mausolée du poète Omar Khayyam, ancienne cité de Neishavour où les fouilles archéologiques sont toujours en cours, etc...

En soirée, amis et famille viendront nous voir et nous passerons une très bonne soirée à discuter.
visite en compagnie de la famille de Mahtab

à peine débarqués du bus Téhéran-Neishavour
à 8h du matin, une famille nous prend en photo !
notre bus de Téhéran à Maschad

squelette trouvé sur le site archéologique


mausolé

entrée de la mosquée

tombe Omar Kayyam (poète)

caravansérail (transformé en restaurant)

soirée pizza !

photo de famille

départ pour Maschad

Mosquée







Très heureux de retrouver nos montures et notre matériel de camping, nous nous rendons vraiment compte que les paysages vu du bus n'avaient pas du tout le même attrait que vécus au rythme lent du vélo.  Nous nous sentons à nouveau vraiment libres.
Nous nous dirigeons vers Maschad en 2 jours par une route secondaire très peu fréquentée, dans une plaine désertique et écrasée de chaleur, toujours aux alentours de 1000 m d'altitude. En cours de route, ayant planté la tente près d’un village, Youssef, en allant faire paître ses chèvres, nous invite chez lui. Nous refermerons donc la tente et passerons la soirée, invités par les voisins de Youssef, où se retrouve toute la famille.

Pourtant la reprise est difficile ; fatigue et chaleur et vent de face combinés nous mettent à plat et avons du mal à nous « remettre en selle ».

arrêt à l'ombre du magasin, crevés !

le bivouac est installé ....

mais Youssef passe....

et nous invite chez lui et chez ses voisins !

Youssef


les moutons et chèvres sont prioritaires sur cette route peu fréquentée

village en pisé

rencontre fort sympathique





A Maschad, 2ème ville du pays, nos visas turkmènes ne seront pas encore prêts et devront attendre le surlendemain pour les récupérer ; la série continue.

Là aussi, une merveilleuse famille, celle d’Alireza, ne saura quoi faire pour nous rendre le séjour agréable et nous finirons, pour les remercier, par une bonne soirée « crêpes ». Nous passons de forts sympathiques moments ensemble.

Maschad, ville sainte avec le magnifique mausolée de l’Imam Reza, est une ville où la ferveur religieuse est vraiment palpable.
Mohammet nous y servira de guide et nous permettra d’y entrer en expliquant que nous étions des étrangers musulmans …… photos interdites.
Mais qu’est-ce-qu’il faisait chaud sous mon tchador !!!

Le vendredi, nous ferons comme les iraniens qui y pique-niquent par centaines et irons nous balader dans une vallée de montagne pour profiter un peu de la fraîcheur des arbres.


dîner au parc

sieste en coeur

Mohammed va devenir un grand marcheur

pique nique en montagne

il faut faire du feu

...il ne fait pas assez chaud !


soirée crêpes

séance photo avant notre départ

séance photo avant notre départ


Le visa turkmène, le dernier de la série, enfin dans la poche, nous partirons à travers un magnifique paysage de steppe vallonnée jusqu’à la frontière turkmène.

Nous apprécions à nouveau d’être libres et de pouvoir savourer les paysages vus de nos vélos^.
Nous nous régalons même si nous souffrons de la chaleur. Nous essayons de partir très tôt et nous arrêter au plus chaud de la journée quelque part à l'ombre (parfois difficile à trouver !).

On se rend vraiment compte à ce moment-là que le voyage en bus ne remplacera jamais le plaisir du vélo (même si sous la chaleur c’est un peu plus difficile).

Et sur les 200 km de trajet jusqu’à la frontière, on s’arrête régulièrement pour nous donner une bouteille d’eau fraîche (que nous apprécions énormément), pour discuter avec nous et nous prendre en photos, pour nous donner des fruits.

Notre dernière étape iranienne à Sarakhs se terminera, comme tout notre séjour en Iran, …. par une invitation par un très gentil couple d’enseignants qui nous emmèneront en soirée assister au mariage de leur cousin.

Mariage, où hommes et femmes s’amusent et dansent dans des cours séparées, cela permettant aux femmes d’enlever foulards et tchadors et de danser tête et bras nues. Mais dès qu’un représentant de la gente masculine s’approche, en un instant, tout le monde se couvre.

Les hommes dansent la danse du baton, danse très virile alors que les femmes ondulent au son de musiques très lancinantes.

Nous quittons vraiment à regret, et même un peu retournés, ce pays qui fait peur et  dont les habitants ont fait preuve d'une hospitalité incroyable.

Il nous semble que ce ne sera pas possible de trouver un peuple plus hospitalier et nous sentons bien que l'Iran restera une étape particulière dans le voyage.
Très fiers de leur culture millénaire et aimant la poésie et les arts, ils aiment beaucoup discuter avec les voyageurs et souhaiterait changer l'image qui est véhiculée  à leur sujet dans les pays occidentaux.
La situation économique est difficile suite aux embargos.




nuit chez les pompiers

petits villages le long de la route


on cherche l'ombre où on peut, même sous la route !

sieste en attendant que la chaleur diminue !



nuit près d'une mosquée


la route de la soie.... avec ses caravansérails au milieu de nulle part
qui ont nourri notre imaginaire !

caravansérail



2ème nuit en bivouac sur presque 1 mois

rencontre le long de la route

pompiers fort sympathiques

nous quittons l'Iran dans 3 km

dernière invitation chez ces futurs parents

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