19 mai 2012

Turquie 1 : début Turquie et Istanbul

du 6 au 15 mai 2012

Nous avons mis 4 jours de la frontière grecque pour arriver à Istanbul et avons choisi d’éviter l’autoroute à 10 voies qui entre dans la ville après Tekirdag. Vu le manque d’informations concernant un éventuel ferry au départ de cette ville, nous rejoignons Bandirma d’où un ferry nous déposera directement au pied de la vieille ville d’Istanbul.
Nos premiers jours avant Istanbul sont un peu hésitants, il faut tâter le pouls de ce grand pays et on se pose maintes questions (comme à chaque changement de pays mais ici encore plus qu'ailleurs - changement de culture...) : les gens sont-ils aussi accueillants, est-ce facile pour trouver un coin pour dormir, est-ce que le camping sauvage craint , l'eau est-elle potable, etc....
Notre première impression est un peu mitigée, les rencontres sont moins faciles et les gens paraissent plus réservés, malgré d'innombrables saluts et coups de klaxons le long de la route.
Notre première nuit, accueillante mais surtout bruyante , nous met pourtant en confiance : un coin de verdure au bord de la route nous parait très bien adapté pour notre petite tente , c'est le jardin d'un hôtel où se tient un repas de famille. Ils acceptent notre petite maison et nous ramènent de quoi manger ! Cela serait-il de bonne augure pour la suite ? la nuit sera pourtant particulièrement bruyante entre la musique à l'hôtel toute la nuit et le bruit des voitures (nous n'avons pas choisi un coin tranquille !)



A Istanbul, nous avons passé 3 nuits dans un petit hôtel à Sultanahmet (nous avons monté 3 étages - heureusement il y avait un ascenceur - l'ensemble de nos sacoches qui deviennent vite impressionnants au niveau volume une fois enlevés des vélos , alors que ces derniers ont été mis au repos dans une petite pièce près de la réception) d’où nous avons été à la découverte des incontournables de la ville : mosquée bleue, magnifique, Sainte Sophie, la citerne basilique, grand bazar, pont de Galata, etc…croisière sur le bosphore, place Taksim et sa rue commerçante dans la ville nouvelle…Byzance, Constantinople puis enfin Istanbul, carrefour de plusieurs civilisations, l’histoire y a laissé des monuments d’exception et une balade vous plonge plus de 2000 ans en arrière.

Nous avons particulièrement apprécié l’ambiance des petites ruelles commerçantes autour du grand bazar ou on retrouve déjà cette ambiance animée des marchés d'Asie. Les magasins sont regroupés par secteur (rue des livres, des chaussures, etc...) Le quartier Fatih, le petit Iran, tel que le surnomment les stambouliotes, est à deux pas d’ici et les femmes entièrement de noir vêtues (chador) font leurs achats dans le coin du marché aux épices. . Difficile de se frayer même un chemin parmi cette foule hétéroclite, les chador cotoient les manteaux longs et foulards et les tenues jean/tee-shirt/veste.

Beaucoup de touristes dans le quartier de Sultanahmet et nous passerons une soirée agréable en compagnie de Louis et de sa femme, venus d’Afrique du Sud.
Mais en dehors du quartier touristique, la ville vit vraiment et en déambulant dans les ruelles c'est une ville vivante et passionnante que nous découvrons.
La circulation automobile y est impressionnante et il ne faut surtout pas forcer le passage pour traverser...

Un ferry nous ramène sur la rive asiatique à Bostanci, où nous serons hébergés par KEREM pendant 3 nuits, alors qu’il revenait de vacances et qu’il était surbooké au niveau de son travail. Un grand merci à lui pour la confiance qu'il nous a fait en nous laissant les clés de son appartement. Nous n’avons malheureusement pas pu passer beaucoup de temps en sa compagnie mais ce ne sera que partie remise si l’occasion de se revoir se représentera. Thanks Kerem for all and we hope to meet you one day again.

A Bostanci, nous serons face aux îles aux princes et les touristes y sont une denrée rare. De ce côté, les stambouliotes y vivent de façon plus moderne.
Un passage chez le barbier (avec massages du visage) s'avère nécessaire pour Dominique et voici le résultat ci-dessous.

C’est une ville fascinante et on peut y passer énormément de temps. Mais après 6 jours, les mollets nous démangent et nous remettons les vélos au travail.

Sur les conseil de Kerem, nous quittons cette ville et ses problèmes de circulation automobile et ses autoroutes bondées, en longeant la côte après Bostanci vers le sud par la seule piste cyclable de la ville. Ensuite nous souffrirons pendant 10 km sur une autoroute (2X2 voies puis 2X3 voies)qui n’a pas de bande d’arrêt d’urgence avec des camions qui nous frôlent souvent en nous avertissant au préalable. Lors de la sortie dans un réseau d’échangeurs, nous cherchons péniblement une petite route pour rejoindre la côte de la mer noire.

Nous soufflons lorsque nous nous trouvons enfin sur une petite route tranquille où les villages agricoles (cultures maraichères sous serre) se suivent. Nous retrouvons notre petite tente pour un bivouac au sommet d’une colline au milieu des hêtres et des chênes.


et encore un pays !

mais ou vont-ils donc tous ?
hmmm ! que des bonnes choses

bosphore et pont de Galata

enfin le soleil après quelques jours de grisaille  et croisière sur le Bosphore

avant barbier

et peau de bébé

Sainte Sophie

Mosquée bleue

citerne-basilique, impressionnate


1 commentaire:

  1. Méconnaissable le compagnon sans sa barbe félicitations au barbier félicitations à vous pour tout ces kms et merci de nous faire partager tout ça.
    Davy et Annabella

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