10 novembre 2012

Accueil indien


Pour le moment, pas de bivouac dans cette région agricole ; mais nous alternons entre nuits en petits hôtels et accueil  dans un Daramsala (accueil pour pélerins hindous) près d’un temple hindou et invitation dans un centre de pèlerinage.
 
Daramsala où en tant que voyageurs étrangers, nous sommes invités pour le logis et le couvert

Baras, Sandiip et sa famille nous inviteront pour un tchai, à peine notre journée démarrée et nous ne pourrons pas leur refuser l’invitation à déjeuner. Au menu, chapati et curry de légumes épicés.   Leur ferme de 20 vaches leur permet de vivre de la vente du lait ainsi que de la culture du riz/blé (6mois/6).

confection des chapati, toujours accroupis par terre. on fait cuire sur un feu de bois et de bouse. c'est toute une technique et je n'ai pas le coup de main

Sandiip et ses frères

Le même soir, ce sera chez Rahul que nous dînerons en compagnie de ses sœurs, sa mère, tantes, oncle, amis et nous offrira le petit déjeuner le lendemain matin (légumes épicés avec chapati croquant - pas toujours évident dès le matin). Complètement inattendu mais Rahul n’arrête pas de nous dire : « I love my India ».
un tour de la ville avec Rahul, à l'indienne !

la famille de Rahul
 
Aniita et sa maman Deepa Meera nous recevront royalement alors que nous cherchons un emplacement pour la tente. Elles préfèrent nous héberger car les éléphants viennent parfois la nuit !!!


 
Satnam nous proposera spontanément de nous héberger pour la nuit alors que nous nous étions juste arrêtés pour le voir travailler dans son champ.
avec l'oncle de Satnam

Satnam et son épouse



Deux reporters locaux publient un article sur notre voyage, dans leur journal, suite à une interview « express » lors d’un arrêt dans une petite ville.

Accueil dans un centre de recherche en agronomie (pour arriver à nourrir les millions d'indiens)
les deux jeunes à droite se sont mis en 4 pour nous trouver un hébergement pour la nuit !
                          

A Sardhana, quelle surprise de trouver  une église catholique de 1822 et d’apprendre qu’elle a été fondée par la femme indienne de Walter Reinhart,  originaire de Strasbourg. Bref, à Sardhana cohabitent une communauté musulmane, hindouiste et chrétienne très pratiquante. 

Nous serons accueillis par le Père Georges, Directeur du séminaire St-John’s, qui nous propose le gîte et le couvert. Apprenant qu’il y a beaucoup de « Reinhart » en Alsace, il leur propose de venir voir sa basilique ! La communauté lutte contre les superstitions et la condition de la femme en Inde ainsi que contre la suppression des fœtus « fille » avant la naissance.

la basilique de Sardhana, dont tous les habitants, même hindous ou musulmans, sont très fiers !

Père Georges à gauche

 La rencontre de Père Anthony, 74 ans, qui est en charge de NAYEE ASHA, une école, qui fonctionne avec des donations, et qui abrite 200 enfants sains, originaires de familles de lépreux, sera un moment d’émotion. Filles et garçons de 5 à 16 ans y ont une chance de trouver leur place dans cette société et sont suivis médicalement.. Chaque tâche quotidienne est assurée alternativement par les enfants en plus de leur cursus scolaire. Les malades de la lèpre vivent dans des colonies séparées

la prière avant le repas, avec Père Anthony, 74 ans, toujours souriant !

c'est le dîner, côté filles

et côté garçons !

Bref, notre route vers le Népal est une plongée dans l’Inde rurale, pleine de surprises agréables. Après la plaine agricole, nous longeons les collines et traversons des zones de jungle (on nous demande de faire demi-tour sur une petite piste caillouteuse entre deux villages car des éléphants barrent l’accès mais nous continuons …. Pas très rassurés…. Ils seront finalement déjà repartis dans la forêt, mais ne sont pas encore très loin comme en témoignent les bruits qui nous parviennent.)

piste barrée par des éléphants sauvages, qu'on ne verra finalement pas !

sur une autre route

 

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