Dubrovnik marquera presque la fin de notre étape croate.
Quelques 50 km plus loin, nous changerons de pays.
Nous avons quitté la croatie le 12 avril sous un soleil
généreux sur une route qui nous ménage de superbes vues sur la côte,
magnifique.
Mais cette journée sera placée sous le signe des
rencontres ; nous ne ferons que 10 km en deux heures. Karl Heinz et Inge
en combi de retour de la Grèce via l’Albanie, un cyclotouriste aux cheveux
grisonnant, suisse, sur le chemin du retour après 3000 km via l’Italie, la
Grèce, l’Albanie et maintenant la croatie, et surtout Antonin et Gabrielle
(Antonin qui se rend à vélo, depuis Genève, au Zanskar en Inde et qui roule
pour une association zanskari (voir son site internet dans « liens »)
– une très belle rencontre, d’autant plus que nous suivrons à peu près le même
tracé – nous nous sommes donnés rendez-vous à Istanbul).
La croatie, au passé récent mouvementé, mais résolument
tourné vers le tourisme, nous aura marqué par sa côte somptueuse, sa mer
particulièrement limpide à laquelle nous n’avons pas pu goûter pour cause de
mauvais temps, ses montagnes aux possibilités de randonnées multiples, ses
vieilles villes. Nous retenons aussi sa route de bord de côte en montagne
russe, avec souvent le vent de face, sa route côtière surtout au nord, avec un
trafic intense et des conducteurs (surtout de camions) qui ne veulent pas
perdre une minute et forcent le passage sans trop tenir compte des cyclistes.
Vu le relief, peu de routes alternatives. Les îles sont une option intéressante.
Les croates, contrairement aux italiens, sont plus
réservés. Comme en Italie, dans les zones touristiques, les rencontres
spontanées et simples sont plus rares, plus difficiles.
Dès qu’on change de pays, il faut de nouveau intégrer les
nouvelles habitudes, quelques mots pour
le quotidien, repérer les boulangeries (pour Dominique), etc…
Lorsque nous sommes arrivés en Croatie, avons eu du mal à
remplacer les buon giorno et grazie, etc… par les dobar dan (bonjour) et hvala
(merci) etc…
Mais pour l'instant, nous sommes encore en Europe et tout est relativement facile.
les ruelles de Dubrovnik |
Dubrovnik à nouveau sous le soleil |
on profite du soleil, mais plus pour très longtemps ! |
355 km à vélo et 350 km en bus – 14 km/h de moyenne - 25 h de vélo - 3844 mètres de dénivelé total
9 jours dont 2 jours pour repos et visites.
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