Le Pô, le plus long
fleuve d’Italie, et donnant à la région son surnom de grenier à blé de
l’Italie, a servi de fil conducteur à cette traversée plutôt monotone au niveau
paysages mais qui nous a réservé de très bonnes surprises.
La recherche de notre
campement du soir, souvent difficile à trouver dans ce territoire
essentiellement voué à la culture, nous permettra des rencontres magiques.
A
Cornale, petit village essentiellement agricole, où nous trouverons à camper à
côté du stade de foot (avec l’aval de la polizia locale), Stefania croit voir en nous
des extraterrestres (ce sont ses mots) et sera très heureuse pratiquer son français. Nous lui
souhaitons bonne chance pour la réalisation de ses rêves (voyager) et pour trouver du
travail peut-être ailleurs qu’à Milan.
Le lendemain nous
réservera une de ses surprises que l’on n’oublie pas lors d’un tel
voyage : A Lambrinia, en nous conseillant un endroit pour passer la nuit,
nous camperons finalement dans le jardin de Claudio et Ornella, et passerons
une soirée tellement sympathique que nous avions l’impression de les connaître
de longue date. Merci de tout cœur à eux pour leur accueil en toute simplicité et leur gentillesse.
Et promis, nous enverrons une carte à notre arrivée !
A Cremona, "petit clin d'oeil à Yvan" c’est un club
de motards (Harley - qui organise aussi des festivals -rencontres motards) qui nous laisse camper autour de son Club House, et nous
laisse douche et toilettes à disposition, avec boissons offertes toute la
soirée. Une très bonne surprise, merci à ces passionnés de moto et de rock ‘n
roll, merci à Marco, Patcho, Caterina et Andrea pour leur sollicitude.
un autre soir, à Casalmaggiore, c'est la police locale qui se chargera de nous faire passer une bonne nuit mais ce sera finalement un Président d'un club sportif, qui voudra absolument nous offrir l'hospitalité. Nous aurons le centre sportif pour nous pour la nuit et dormirons dans les vestiaires hommes...
Belle rencontre à Isola Verde avec David et Adi et leurs 4 bambins, qui nous rappellent de tendres souvenirs...
Notre trajet le long du Pô, sur de petites routes de campagne, traversant des villages agricoles avant
de trouver les indications de l’Eurovélo 7 et 8 (d’Espagne en Grèce), à partir
de Cremona, sur des pistes tantôt exclusivement cyclistes, tantôt partagées avec les voitures. Plus nous
avançons, plus l’itinéraire, qui suit presque exclusivement la digue (argine),
destinée à protéger les villages en contrebas des crues dévastatrices de ce
fleuve nourricier, est facile à suivre, bien signalé. Le Pô, se dérobe souvent
à notre vue et se perd dans des larges méandres. A partir de Cremona, par
contre, sa trajectoire est un peu plus rectiligne et devient navigable, ce qui
permet une activité nautique et touristique plus importante.
L’agriculture se partage
entre culture de riz, dont le riz de Pavia est très réputé, céréales, fruitiers
plus on se rapproche de son embouchure.
De très belles surprises architecturales également le long de notre route, avec de belles visites dont :
Piacenza avec son Palazzo Ducale, ses églises moyen âge et renaissance, son centre ville ou se croisent que vélos et piétons (une très belle découverte) ; Cremona avec sa cathédrale avec de magnifiques fresques et sa plus haute tour "à cloche" de 112 m, son baptistère et son palazzo ; Sabbionnetta (village fortifié avec son palais et église) ; San Benedetto (superbe ensemble monastère, cloître, église) ; Ferrara avec sa vieille ville (1 partie renaissance et moyen âge, encore entourée de remparts) son palazzo, sa cathédrale, chateau médiéval et autres bâtiments ; et d'autres encore. d'ailleurs on aurait pu nommer ce itinétaire, "la route des églises".
Peu après Ferrara
commence le delta du Pô qui s’étend sur près de 60 km de large avant de se
jeter en plusieurs bras, dans l’Adriatique. C’est en 1600 que les Vénitiens,
qui voulaient se protéger des crues de ce fleuve, ont détourné son cours en
plusieurs bras, et ont ainsi créé de nouvelles terres habitables.
Nous louvoyons sur de
petites routes pour revenir vers le Nord, partagées entre terre et zones
inondées qui permettent des cultures de moules. Pour les ornithologues, c’est
un lieu idéal pour l’observation des oiseaux (hérons, etc…).
désolés pour cette mise à jour tardive, mais avions quelques problèmes de connexions internet...
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