Du 9 juillet au 18 juillet 2012
Une fois toute les formalités « visas »
terminées à Téhéran, il ne nous restera plus assez de temps pour parcourir les 900 km
jusqu’à Maschad en vélo et nous nous résoudrons donc à nous rendre à Neishavour
(à une centaine de km de Maschad) en bus de nuit, encore.
A Neishavour, ancienne capitale à l’époque Seljoukide en 1037, nous serons merveilleusement reçus par la
famille de Mahtab qui nous emmènera visiter les sites de leur ville (ancien
caravanserail de la route de la soie, mausolée du poète Omar Khayyam, ancienne cité de
Neishavour où les fouilles archéologiques sont toujours en cours, etc...
En soirée, amis et famille viendront nous voir et nous
passerons une très bonne soirée à discuter.
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visite en compagnie de la famille de Mahtab |
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à peine débarqués du bus Téhéran-Neishavour
à 8h du matin, une famille nous prend en photo ! |
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notre bus de Téhéran à Maschad |
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squelette trouvé sur le site archéologique |
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mausolé |
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entrée de la mosquée |
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tombe Omar Kayyam (poète) |
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caravansérail (transformé en restaurant) |
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soirée pizza ! |
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photo de famille |
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départ pour Maschad |
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Mosquée |
Très heureux de retrouver nos montures et notre matériel de camping, nous nous rendons vraiment compte que les paysages vu du bus n'avaient pas du tout le même attrait que vécus au rythme lent du vélo. Nous nous sentons à nouveau vraiment libres.
Nous nous dirigeons vers Maschad en 2 jours par une route secondaire très peu fréquentée, dans une plaine désertique et écrasée de chaleur, toujours aux alentours de 1000 m d'altitude. En cours de route, ayant planté la
tente près d’un village, Youssef, en allant faire paître ses chèvres, nous invite
chez lui. Nous refermerons donc la tente et passerons la soirée, invités par
les voisins de Youssef, où se retrouve toute la famille.
Pourtant la reprise est difficile ; fatigue et
chaleur et vent de face combinés nous mettent à plat et avons du mal à nous
« remettre en selle ».
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arrêt à l'ombre du magasin, crevés ! |
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le bivouac est installé .... |
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mais Youssef passe.... |
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et nous invite chez lui et chez ses voisins ! |
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Youssef |
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les moutons et chèvres sont prioritaires sur cette route peu fréquentée |
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village en pisé |
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rencontre fort sympathique |
A Maschad, 2ème ville du pays, nos visas turkmènes ne seront pas encore prêts
et devront attendre le surlendemain pour les récupérer ; la série
continue.
Là aussi, une merveilleuse famille, celle d’Alireza, ne
saura quoi faire pour nous rendre le séjour agréable et nous finirons, pour les
remercier, par une bonne soirée « crêpes ». Nous passons de forts sympathiques moments ensemble.
Maschad, ville sainte avec le magnifique mausolée de l’Imam Reza, est
une ville où la ferveur religieuse est vraiment palpable.
Mohammet nous y servira de guide et nous permettra d’y
entrer en expliquant que nous étions des étrangers musulmans …… photos interdites.
Mais qu’est-ce-qu’il faisait chaud sous mon
tchador !!!
Le vendredi, nous ferons comme les iraniens qui y
pique-niquent par centaines et irons nous balader dans une vallée de montagne
pour profiter un peu de la fraîcheur des arbres.
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dîner au parc |
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sieste en coeur |
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Mohammed va devenir un grand marcheur |
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pique nique en montagne |
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il faut faire du feu |
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...il ne fait pas assez chaud ! |
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soirée crêpes |
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séance photo avant notre départ |
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séance photo avant notre départ |
Le visa turkmène, le dernier de la série, enfin dans la
poche, nous partirons à travers un magnifique paysage de steppe vallonnée jusqu’à la
frontière turkmène.
Nous apprécions à nouveau d’être libres et de pouvoir
savourer les paysages vus de nos vélos^.
Nous nous régalons même si nous souffrons de la chaleur. Nous essayons de partir très tôt et nous arrêter au plus chaud de la journée quelque part à l'ombre (parfois difficile à trouver !).
On se rend vraiment compte à ce moment-là que le voyage
en bus ne remplacera jamais le plaisir du vélo (même si sous la chaleur c’est
un peu plus difficile).
Et sur les 200 km de trajet jusqu’à la frontière, on
s’arrête régulièrement pour nous donner une bouteille d’eau fraîche (que nous
apprécions énormément), pour discuter avec nous et nous prendre en photos, pour
nous donner des fruits.
Notre dernière étape iranienne à Sarakhs se terminera,
comme tout notre séjour en Iran, …. par une invitation par un très gentil
couple d’enseignants qui nous emmèneront en soirée assister au mariage de leur
cousin.
Mariage, où hommes et femmes s’amusent et dansent dans
des cours séparées, cela permettant aux femmes d’enlever foulards et tchadors
et de danser tête et bras nues. Mais dès qu’un représentant de la gente
masculine s’approche, en un instant, tout le monde se couvre.
Les hommes dansent la danse du baton, danse très virile
alors que les femmes ondulent au son de musiques très lancinantes.
Nous quittons vraiment à regret, et même un peu
retournés, ce pays qui fait peur et dont les habitants ont fait preuve d'une hospitalité incroyable.
Il nous semble que ce ne sera pas possible de trouver un
peuple plus hospitalier et nous sentons bien que l'Iran restera une étape particulière dans le voyage.
Très fiers de leur culture millénaire et aimant la poésie et les arts, ils aiment beaucoup discuter avec les voyageurs et souhaiterait changer l'image qui est véhiculée à leur sujet dans les pays occidentaux.
La situation économique est difficile suite aux embargos.
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nuit chez les pompiers |
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petits villages le long de la route |
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on cherche l'ombre où on peut, même sous la route ! |
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sieste en attendant que la chaleur diminue ! |
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nuit près d'une mosquée |
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la route de la soie.... avec ses caravansérails au milieu de nulle part
qui ont nourri notre imaginaire ! |
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caravansérail |
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2ème nuit en bivouac sur presque 1 mois |
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rencontre le long de la route |
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pompiers fort sympathiques |
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nous quittons l'Iran dans 3 km |
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dernière invitation chez ces futurs parents |
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