partout des fontaines, l'eau n'est pas un problème ! |
et on plonge vers la mer |
la mer noire |
Amasra |
D’Amasra à Sinop soit un peu plus de 300 km, la route
cotière le long de la mer noire, bénéficiant d’un climat assez humide, nous
offre des échappées spectaculaires mais
à vélo, ces points de vue se méritent et il faut garder le moral. Pendant ces
300 km nous ne faisons que du yoyo. Les montagnes recouvertes d’une végétation
luxuriante (fougères, hêtres, chênes) se jettent directement dans la mer et la
route suit tous les contours, et grimpe à l’assaut des sommets avant de plonger
de l’autre côté vers la mer ou vers un petit village. A peine en bas, très souvent, nous avons tout
juste le temps de changer les vitesses et c’est reparti en montée. Et ici ils
ne connaissent pas les lacets, les routes sont souvent tracées au plus direct,
on peut imaginer les pourcentages…
On y a vraiment souffert, et moi (Martine) j’ai parfois
dû monter à pied en poussant le vélo !!
D’une vallée à l’autre, d’un village à l’autre, les
merhaba (bonjour), hochgeldiniz (bienvenue) et invitations à boire le çay nous
accompagnent. Partout un accueil sympathique. Parfois deux terrasses de café se
font face dans les tout petits villages et sont vraiment un lieu de vie,
essentiellement pour la gente masculine qui sirote tranquillement un çay.
Amasra, qui bénéficie d’un site superbe, offre aussi au visiteur les restes de remparts datant de l’époque byzantine et a vu passer aussi bien les génois que les ottomans. Avant Amasra, nous aurons la chance d’apercevoir des dauphins s’ébattre autour des barques de pêcheurs.
D’autres cités bien sympathiques et vivantes ponctuent le
parcours et partout un accueil des plus sympathiques.
L’appel à la prière rythme nos journées et souvent nous
réveille à 4-5 h du matin lorsque nous campons près d’un village.
sans paroles ! |
Tout le monde connaît le penchant de Dominique pour le
pain…. Eh bien ici il se régale , il est délicieux, et il repère systématiquement
les « ekmegi » dans les localités. (il fait des progrès en langue turque) !
Nos bivouacs en bord de mer nous offrent parfois de superbes
couchers du soleil.
Cemal et sa maman |
Mais un matin nous nous réveillons sous le mauvais temps.
Nous sommes en train de plier la tente lorsque Cemal nous invite à boire un çay
chez lui. Mais nous partirons pour 4 km dans la montagne et nous retrouvons
dans un village bien tranquille, loin de la route principale. Il nous offre de
quoi nous reposer, prendre une douche, un petit déjeuner copieux et voudrait
bien que nous restions plus longtemps. Mais la route nous appelle. Il nous fait promettre de revenir un jour,
après notre grand périple, ce que nous ferons avec plaisir.
Son frère, Directeur d’une compagnie maritime, nous
laisse son numéro de téléphone et nous confirme que nous pouvons le contacter
24/24h en cas de problème.
Partout le çay nous est offert.
curieuses et tellement sympathiques, elles ont cherché un dico anglais pour nous poser plein de questions |
Chez ISMET, à GIDEROS, on peut camper à côté de sa petite
terrasse où il fait griller des poissons en saison et nous serons « goûteurs
de çay » chez lui !
Les jeunes comme les lycéens, à la sortie de l’école,
sont heureux de tester leurs connaissances en anglais. Les hello fusent. Ces
derniers seront en vacances d’ici une dizaine de jours et bénéficient de
presque 3 mois de congés d’été. La saison touristique commencera seulement à ce
moment là le long de la mer noire.
On sait maintenant où sont passées nos Renault 9 et 12....
Amasra |
Amasra |
remparts d'Amasra |
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