du 16 au 22 mai 2012
6 jours et près de 600 km de montées et descentes depuis
Istanbul pour rejoindre Amasra sur la côte de la mer noire par des petites
routes très vallonnées à travers de petits villages agricoles. La culture
maraîchère sous serres prédomine d’abord avant de laisser la place plus loin à
des champs de noisetiers. C’est l’époque
des fraises et des cerises et beaucoup d’habitants vendent leur récolte sur le
bord de la route. Et on se régale.
Partout des potagers …
La route s’enfonce souvent dans les montagnes pour
revenir frôler le bord de mer, avant de repartir
vers les hauteurs.
Rien n’est plat en turquie et nos jambes s’en ressentent.
Les petites routes turques sont parfois éprouvantes pour
nos vélos avec nids de poule et bosses.
Certaines routes sont en travaux et beaucoup sont en cours d’agrandissement
pour en faire des 4 voies. D'ailleurs les ingénieurs des ponts et chaussées ont
encore beaucoup de travail devant eux. Beaucoup de chantiers en cours.
D’ailleurs on sent une frénésie de construction (immeubles ou routes).
Peu de circulation sur l'ensemble de ce trajet mais l’approche
de la zone urbaine d’Erigli et Zonguldak sera difficile ; des montées
courtes mais raides sur des petites routes étroites et très abîmées et une
circulation assez importante seront source de stress.
Nous faisons l’expérience de la réputation d’hospitalité
des turcs . Un soir, l’orage menace et nous cherchons un coin d’herbe pour la
tente. On nous propose le terrain devant la mosquée qui nous convenait bien
(eau à disposition et toilettes) mais Mustafa et Aysen et ses enfants nous
invitent à boire le çay, invitation qui se terminera par un dîner et une
invitation à dormir sur le canapé dans leur maison. On démontera la tente juste
avant l’orage.
Un autre soir, c’est la salle communale d’un petit village
qui nous est ouverte et Sahar, jeune garçon de 12 ans se met en quatre pour
nous permettre d’y passer une bonne nuit (repas du soir, couvertures et
oreillers).
Et ce n’est pas fini, nous plantons d’abord la tente dans
le jardin de Dursun avant de finir de dormir dans une pièce sur un vieux canapé
(la pluie était annoncée et sa belle-fille ne voulait absolument pas qu’on
reste dans la tente), et nous aurons droit à un copieux petit déjeuner le lendemain matin.
Et même la police routière s'y met :
outre de grands saluts à chaque fois que nous en croisons, ils nous ont apporté
un plateau repas un midi alors que nous souhaitions juste utiliser une table
sur une aire de pique nique pour y prendre un casse-croute (apparemment c’était
juste à côté de leur PC) !
entretemps, nous trouvons de jolis coins de bivouac en bord de mer...
La suite, c’est la route cotière spectaculaire d’Amasra à
Sinop, dont nous vous donnerons des nouvelles bientôt.
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un petit çay (thé) offert le long de la route avant une nouvelle montée |
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un des nombreux villages |
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mer noire |
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notre bivouac dans la salle communale |
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Sahar |
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village d'Ishakar (village de Sahar) |
O nvous suis régulierement merci pour les détails
RépondreSupprimerqui sont très interressants LES PARENTS SONT VERS NOUS BISOUS Chantal
ça y est, nous avons décidé de partir aussi : pour 15 jours en Bretagne et en bagnole... certes !
RépondreSupprimerNous allons nous retrouver dans un éco-gîte, avec les trois enfants, leurs compagnes et compagnon, et nos deux petits-fils, car Ernesto est venu tenir compagnie à Till et à ses parents, le 22 mai.
Quelle joie de pouvoir vous suivre à la trace, de partager vos rencontres et vos découvertes (sans chaînes...) et aussi quelle admiration (oui, oui, vous pouvez rosir) devant vos exploits quotidiens sur vos pédaliers !
Gros bisous à vous deux, et ... bonne route (ou pistes) !
Yolande et Paul