Après la très belle traversée de la Baltique, sous le
soleil, nous débarquons à Kiel en Allemagne où nous galérons pour trouver à
changer nos dollars en euros. Nous sommes presque chez nous… et n’avons pas de
sous… un comble !
|
avec la jeune fille de Vilnius qui rêvait de voir la mer,
on se croirait presque en vacances |
Nous quittons Kiel en direction du sud-ouest et Bremerhaven
en empruntant le canal reliant la mer du nord à
|
près de Kiel |
|
sur le canal, impressionnant |
la Baltique sur plus de 100 km,
où nous croisons d’énormes porte-containers et autres navires marchands, sur ce
canal plutôt large. Ils sont accompagnés par un marin spécialiste qui les guide
sur cette partie de trajet.
|
il y en a des plus petites aussi.... |
Nous longeons des villages proprets, de superbes maisons aux toits de chaume avec des
pelouses IMPECCABLES et de jolis jardins aménagés. Tout est parfait.
Nous retrouvons Sara, la fillette avec son vélo en bambou, qui tient toujours le coup, en cours de parcours et avec qui nous
continuons vers les Pays-Bas. Au menu, pas mal de fou rires…
|
sara dans la boue... |
Nous devons réapprendre l'Europe et surtout ses prix.... exhorbitants.... mais les anciens réflexes, surtout culinaires, sont très vite de retour.... vive le fromage et les saucissons !!!!
|
ici on traverse une rivière par un
pont mobile suspendu |
Nous passons parfois la nuit en campant près des fermes qui
veulent bien nous accueillir et c’est ainsi que nous faisons la connaissance d’Hermann
et Anja. Herrmann est ravi de nous prêter un bout de jardin pour notre pelouse,
nous inviter à prendre le petit déjeuner, et surtout de parler voyage mais
aussi de son travail à la ferme. Il nous emmène au pré pour la traite des vaches.
Ils ont une petite ferme d’une quarantaine de bêtes (des holstein que Sara
appelle des « tanks à lait ambulants ») sur une quarantaine d’hectares.
Ses bêtes sont au pré l’été et la traite s’y fait directement et à l’étable l’hiver. Il nous explique que suite aux nombreuses sélections, les vaches deviennent de plus en plus grandes et délicates. Pourtant leur ferme est
petite comparativement à d’autres qui ont plus de 200 bêtes (qui ne sortent
plus) pour pouvoir fournir des produits moins chers à la population Allemande
qui rechigne à dépenser pour l’alimentation et avec des salles de traite
automatisées.
Beaucoup de champs de mais pour le fourrage mais aussi pour produire du biogaz.
Herrmann veut conserver
sa ferme telle quelle, et préfère la qualité au toujours plus grand, pourtant
si son fils veut reprendre la ferme, il faudra qu’il agrandisse son cheptel et
qu’il s’endette.
|
Sara en plein boulot |
|
salle de traite au pré |
|
avec Herrmann et Anja |
|
on approche de la Hollande |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire