Pour le moment, pas de bivouac dans cette région
agricole ; mais nous alternons entre nuits en petits hôtels et accueil dans un Daramsala (accueil pour pélerins hindous) près d’un temple hindou et
invitation dans un centre de pèlerinage.
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Daramsala où en tant que voyageurs étrangers, nous sommes invités pour le logis et le couvert |
Baras, Sandiip et sa famille nous inviteront pour un
tchai, à peine notre journée démarrée et nous ne pourrons pas leur refuser
l’invitation à déjeuner. Au menu, chapati et curry de légumes épicés. Leur ferme de 20 vaches leur permet de vivre de la
vente du lait ainsi que de la culture du riz/blé (6mois/6).
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confection des chapati, toujours accroupis par terre. on fait cuire sur un feu de bois et de bouse. c'est toute une technique et je n'ai pas le coup de main |
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Sandiip et ses frères |
Le même soir, ce sera chez Rahul que nous dînerons en
compagnie de ses sœurs, sa mère, tantes, oncle, amis et nous offrira le petit
déjeuner le lendemain matin (légumes épicés avec chapati croquant - pas toujours évident dès le matin). Complètement inattendu mais Rahul n’arrête pas de
nous dire : « I love my India ».
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un tour de la ville avec Rahul, à l'indienne ! |
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la famille de Rahul |
Aniita et sa maman Deepa Meera nous recevront royalement
alors que nous cherchons un emplacement pour la tente. Elles préfèrent nous
héberger car les éléphants viennent parfois la nuit !!!
Satnam nous proposera spontanément de nous héberger pour
la nuit alors que nous nous étions juste arrêtés pour le voir travailler dans
son champ.
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avec l'oncle de Satnam |
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Satnam et son épouse |
Deux reporters locaux publient un article sur notre voyage, dans leur
journal, suite à une interview « express » lors d’un arrêt dans une
petite ville.
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Accueil dans un centre de recherche en agronomie (pour arriver à nourrir les millions d'indiens)
les deux jeunes à droite se sont mis en 4 pour nous trouver un hébergement pour la nuit ! |
A Sardhana, quelle surprise de
trouver une église catholique de 1822 et
d’apprendre qu’elle a été fondée par la femme indienne de Walter Reinhart, originaire de Strasbourg. Bref, à Sardhana
cohabitent une communauté musulmane, hindouiste et chrétienne très pratiquante.
Nous serons accueillis par le
Père Georges, Directeur du séminaire St-John’s, qui nous propose le gîte et le
couvert. Apprenant qu’il y a beaucoup de « Reinhart » en Alsace, il
leur propose de venir voir sa basilique ! La communauté lutte contre les
superstitions et la condition de la femme en Inde ainsi que contre la
suppression des fœtus « fille » avant la naissance.
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la basilique de Sardhana, dont tous les habitants, même hindous ou musulmans, sont très fiers ! |
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Père Georges à gauche |
La rencontre de Père Anthony, 74
ans, qui est en charge de NAYEE ASHA, une école, qui fonctionne avec des
donations, et qui abrite 200 enfants sains, originaires de familles de lépreux,
sera un moment d’émotion. Filles et garçons de 5 à 16 ans y ont une chance de
trouver leur place dans cette société et sont suivis médicalement.. Chaque
tâche quotidienne est assurée alternativement par les enfants en plus de leur
cursus scolaire. Les malades de la lèpre vivent dans des colonies séparées
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la prière avant le repas, avec Père Anthony, 74 ans, toujours souriant ! |
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c'est le dîner, côté filles |
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et côté garçons ! |
Bref, notre route vers le Népal
est une plongée dans l’Inde rurale, pleine de surprises agréables. Après la
plaine agricole, nous longeons les collines et traversons des zones de jungle
(on nous demande de faire demi-tour sur une petite piste caillouteuse entre
deux villages car des éléphants barrent l’accès mais nous continuons …. Pas
très rassurés…. Ils seront finalement déjà repartis dans la forêt, mais ne sont
pas encore très loin comme en témoignent les bruits qui nous parviennent.)
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piste barrée par des éléphants sauvages, qu'on ne verra finalement pas ! |
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sur une autre route |
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