En se rapprochant de Kathmandou, fini la route droite et plate, la plaine devient vallonnée et montées et descentes et virages se succèdent ce qui implique plus de risques pour les camions et bus qui y roulent trop vite. On préfère bien souvent être sur nos vélos...
A environ 200 km de Kathmandou, deux options se presentent a nous ; soit rejoindre l axe Kathmandou- Pokhara, route de montagne, étroite (ravin d’un côté et fossé profond pour les pluies de
mousson de l’autre) et surtout très fréquentée par camions et bus fous, ou rejoindre Hetauda d ou part une petite route de montagne peu
large et peu fréquentée via un col a 2500 m d altitude.... et bien sur on choisit la deuxieme option. La route, interminable, part à l’assaut des pentes raides, contourne,
serpente dans cet enchevêtrement de vallées et de montagnes, passe de village en hameaux à travers les champs en terrasse, traverse les pentes recouvertes de forêt humide. Tout est immense et vertical et elle suit vraiment un parcours improbable et nous ménage de très beaux points de vue.
On mettra deux jours pour arriver au bout des 56 km et 2000 m de dénivelés pour arriver
au village de Daman, qui marque le col à
2500 m d’altitude. Un trajet qu'on aurait regretté de faire en bus.... Sublime récompense, la vue au coucher et au lever du soleil sur les
sommets enneigés de la chaîne himalayenne (Manaslu, Daulaghiri, Ganesh Himal, Langtang, Annapurna, alors que l'Everest se laisse à peine deviner).
On aime ces villages perdus, accrochés le long des pentes raides, au milieu des cultures de millet ou de riz en terrasses, façonnés depuis des siècles probablement… En les traversant, nous assistons au quotidien de ses habitants ; lavage des cheveux à la fontaine, ramassage du bois ou du fourrage pour les bêtes, lavage de la vaisselle à la fontaine, travail dans les champs...
Les écoles regroupent plusieurs villages et hameaux dispersés et les enfants doivent marcher le long de la route étroite, sur plusieurs kilomètres parfois,
ils roulent vite sur routes souvent en mauvais etat et quand on les voit se pencher, on se demande pourquoi cela n arrive pas plus souvent... |
esperons qu il n y avait pas autant de monde sur le toit |
heureusement qu il y avait les arbres... cela venait d arriver |
12 epingles a cheveux,,,, Dominique est le point rouge dans le bas... |
champs en terrasse |
encore,....parfois sur des pentes bien raides |
on y est... enfin |
no comments |
les velos ont dormi sur le balcon de l hotel |
On aime ces villages perdus, accrochés le long des pentes raides, au milieu des cultures de millet ou de riz en terrasses, façonnés depuis des siècles probablement… En les traversant, nous assistons au quotidien de ses habitants ; lavage des cheveux à la fontaine, ramassage du bois ou du fourrage pour les bêtes, lavage de la vaisselle à la fontaine, travail dans les champs...
bois pour la cuisine |
curieux ... |
sur une crete... |
emplacements parfois improbables... et la route n y arrive pas forcement |
marcheurs sur la route |
Les écoles regroupent plusieurs villages et hameaux dispersés et les enfants doivent marcher le long de la route étroite, sur plusieurs kilomètres parfois,
Faute de trouver un coin pour dormir un soir, l'instituteur nous proposera d'étaler nos duvets dans une salle
de classe.
Dominique en profite pour apprendre l anglais |
l ecole |
petit dejeuner en face |
Après la longue descente, il ne nous restera qu’à
affronter environ 10 km sur la grande route ; 10 km très stressants.
Le soir tombe, la circulation est infernale, trous énormes, bosses, travaux, poussière, route en montée et bus camions qui nous enfument, klaxons en tous genres, et nous ne trouvons aucun endroit où planter notre tente, ni de petit hotel lorsque la pancarte annonçant un "vineyard resort" nous sauve. Au bout de la piste caillouteuse de 2 km (qu'on fera de nuit) nous voici devant un hotel un peu trop luxueux pour notre bourse. Le patron, un amoureux de la vigne et qui a ramené du Japon des cépages de Cabernet Sauvignon, nous autorise à camper sur le très beau gazon devant l'hotel. Au matin, nous découvrirons la magnifique vue sur les sommets himalayens ainsi que le vignoble de l'hôtel. Le vin "fait maison" que nous avions goûté la veille, a surpris nos palais après plusieurs mois d'abstinence.
Puis on bifurquera très rapidement sur une petite voie qui serpente à travers les champs de riz aux portes de Kathmandou. La récolte bat son plein.
Une dernière petite montée au sommet de laquelle Kathmandou et sa vallée se découvrent.
Rue encombrées, bruit, pollution, poussière nous accueillent.
Nous y retrouvons Malie, une cycliste française rencontrée au Kirghistan et nous passerons 3 jours à préparer le trekking dans le massif de l'Everest. Nous ferons donc une infidélité à nos vélos qui resteront pendant ce temps à Kathmandou.
il y en a qui se regale dans la descente |
le point bleu c est lui, il va trop vite |
cyclos suisses en admiration |
vues dans la descente |
Le soir tombe, la circulation est infernale, trous énormes, bosses, travaux, poussière, route en montée et bus camions qui nous enfument, klaxons en tous genres, et nous ne trouvons aucun endroit où planter notre tente, ni de petit hotel lorsque la pancarte annonçant un "vineyard resort" nous sauve. Au bout de la piste caillouteuse de 2 km (qu'on fera de nuit) nous voici devant un hotel un peu trop luxueux pour notre bourse. Le patron, un amoureux de la vigne et qui a ramené du Japon des cépages de Cabernet Sauvignon, nous autorise à camper sur le très beau gazon devant l'hotel. Au matin, nous découvrirons la magnifique vue sur les sommets himalayens ainsi que le vignoble de l'hôtel. Le vin "fait maison" que nous avions goûté la veille, a surpris nos palais après plusieurs mois d'abstinence.
la ''grande route'' qu on prend sur 10 km... |
decouverte de la vue au matin lors du campement a l hotel |
vignoble incongru ici |
Puis on bifurquera très rapidement sur une petite voie qui serpente à travers les champs de riz aux portes de Kathmandou. La récolte bat son plein.
Une dernière petite montée au sommet de laquelle Kathmandou et sa vallée se découvrent.
Rue encombrées, bruit, pollution, poussière nous accueillent.
Nous y retrouvons Malie, une cycliste française rencontrée au Kirghistan et nous passerons 3 jours à préparer le trekking dans le massif de l'Everest. Nous ferons donc une infidélité à nos vélos qui resteront pendant ce temps à Kathmandou.
maisons cossues inhabituelles |
ici plus de mecanisation |
ici on bat le riz a l aide d une petite machine, inhabituel aussi |
y a plus qu a descendre et nous serons a Kathmandou |
electricite nepalaise |
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